Encore cette année, des élèves de l’école primaire ont été invités à collaborer au Modèle Français Grenoblois des Nations Unies (MFGNU) qui s’est tenu les 23, 24 et 25 févriers derniers à l’Externat Notre Dame.

Partant du principe que les grands thèmes traités par l’ONU concernent tous les habitants de notre planète et notamment les plus jeunes, nous les avons sollicités pour réfléchir et témoigner.

Au centre des débats cette année, la guerre et la recherche de solutions pour sortir d’un conflit.

Des élèves de 5 à 9 ans ont travaillé avec leur enseignant pour exprimer leurs opinions, émotions et proposer des solutions.

A l’occasion de la cérémonie d’ouverture du MFGNU plusieurs élèves sont venus sur scène comme porte-drapeaux ou messagers et lire haut et fort la parole de leurs camarades.

Ces enfants, futurs citoyens européens sont aujourd’hui spectateurs de la guerre des adultes. En tant qu’observateurs ils en souffrent et ont voulu partager leurs regards et leurs émotions.

• Arrêtez la guerre !! A cause de vous, il y a beaucoup de morts. Il faut se mettre d’accord.
• Ça ne sert à rien la guerre, ça tue des gens, des enfants, des parents, des sœurs, des frères. Des grand-mères et des grands-pères se cachent pour vivre. La paix, ça sert à être heureux, se serrer la main et vivre en harmonie.
• Il faut dilater la paix dans le monde. Arrêtez ça pour nous !!

 A l’école, en récréation, ils sont parfois confrontés à la violence et à l’injustice soit en tant que témoins mais aussi en tant qu’agresseurs et agressés. Ils savent comme il est difficile de sortir d’une situation de conflit et cherchent comme nous des réponses :

• Avant d’attaquer une personne, il faut lui dire ce qu’on veut gentiment.
• On pourrait organiser un match de foot, une manifestation sportive ou un concours pour éviter de faire la guerre et le gagnant aurait ce qu’il veut.
• Si un pays fait la guerre pour quelque chose qu’il n’a pas, il pourrait penser à ce qu’il a déjà.
• Si une personne veut une chose qui ne lui appartient pas, les deux peuvent faire un échange qui leur convient à tous les deux.
• Si deux pays font la guerre, ils peuvent penser à ce que la guerre fait : tuer, blesser…
• Ne pas faire des choses mal, ne pas s’énerver, se pardonner, s’excuser quand on est en colère, partager et oublier.
• Quand on voit un conflit, on est triste ou énervé. On essaye de convaincre l’agresseur et on essayer d’aider et rassurer l’agressé.

Et vous pouvez aussi visité le site de MFGNU www.mfgnu.com